チェルノブイリ危機再来!屋根が崩落
作業員80人が逃げる
なぜか日本の新聞は報じていないが、フランスの新聞「ルモンド」が衝撃的なニュースを伝えている。
「チェルノブイリ原発」で、再び大事故の危険が迫っているというのだ。すでに80人の作業員が現場から逃げ出したという。
ルモンドによると、12日午後、事故を起こした4号機の屋根と壁の一部が倒壊。建物の屋根が約600平方メートルにわたって崩れ落ちたという。
ウクライナ共和国の原子力規制当局は、4号機の屋根が雪の重さに耐え切れなかったことが原因とみている。
ヤバイことに、内部にたまっていた放射性物質のちりが外に漏れ出す危険性が高まっているというのだ。
「27年前に事故を起こしたチェルノブイリ原発は、事故直後、コンクリートで覆われ、核燃料は『石棺』の中に閉じ込められましたが、近年は老朽化した壁のあちこちに亀裂が見つかり、倒壊を懸念する声が強まっていました。
そこで昨年春から、耐用年数100年の新たな鉄製シェルターの建設が始まったのですが、今回の陥没事故で80人の作業員が避難を余儀なくされたようです。
内部には200トン近い使用済み核燃料が残っているだけに、倒壊が連鎖的に進めば大変な事態になります」(科学ジャーナリスト)
チェルノブイリ原発は、廃炉まで100年以上かかるとみられている。たった1基の事故でさえ、この状況なのだから、3基もメルトダウンした福島原発の廃炉作業は一体いつまでかかるのか。
「福島原発では、4号機の燃料プールから、未使用燃料棒の取り出し作業がやっと始まったばかり。
1〜3号機は線量が高いために作業員が近付けず、原子炉内の様子が分からない。状況判断するための計器類も壊れていて、まさにお手上げの状態です。
この調子だと、廃炉まで途方もない時間と手間が掛かるのは間違いない」(前出のジャーナリスト)
廃炉まで100年もかかったら、また大地震に直撃される恐れもあるのではないか。
(日刊ゲンダイ 2013年2月18日 掲載)
チェルノブイリ原発機械室の屋根が崩落
ウクライナの非常事態省は13日、1986年に爆発事故を起こしたチェルノブイリ原子力発電所4号機の機械室で屋根と壁の一部が崩れる事故があったと発表した。
事故発生は12日で、周辺の放射線量に異常はなく、けが人もいないという。
フランス通信(AFP)が伝えた。屋根や壁は86年の事故後に作られたものだが、原子炉を覆って放射線を遮断する「石棺」の一部ではなく、建物の構造上重要な部分でもないという。
非常事態省は原因について「屋根に大量の雪が積もったため」としている。(モスクワ支局)
(MSN産経ニュース 2013.2.14 )
A Tchernobyl, une partie du sarcophage s’est effondré
Pour protéger le réacteur accidenté de Tchernobyl, un nouveau sarcophage de béton est en construction. Un bâtiment annexe de l’ancien sarcophage, construit à la hâte en 1986, s’est effondré mardi 12 février, « apparemment en raison de la neige et du vent », précise un porte-parole de Vinci.
Novarka, le consortium européen chargé de construire le projet, dont le budget approche du milliard d’euros, inclut les groupes français Bouygues et Vinci.
Le porte-parole de Vinci précise le lieu de son intervention :
« Pour des raisons de sécurité de nos travailleurs, nous construisons l’arche à 150 mètres de distance, que l’on va ensuite glisser par-dessus l’actuel sarcophage endommagé. Le bâtiment qui s’est effondré est vide depuis des années. »
80 employés évacués
L’incident n’a pas fait de victime. Vinci et Bouygues ont évacué par précaution leurs 80 employés et l’ensemble des collaborateurs de Novarka ont été contrôlés.
Un communiqué de Bouygues précise :
« Novarka est en train d’effectuer toutes les mesures de contrôle de contamination surfacique. Celles-ci sont jusqu’à présent en dessous des seuils admissibles.
Le ChNPP (Chernobyl Nuclear Power Plant), opérateur de la centrale, fait établir un état des lieux pour vérifier la stabilité du reste du toit et en parallèle déblayer la neige. Cet état des lieux déterminera la date de reprise des travaux. »
De France et au vu des photos, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), cité par Les Echos, dit n’avoir « pas d’inquiétudes », ajoutant :
« Le seul point à investiguer par l’autorité de sûreté ukrainienne sera l’éventuel impact sur le sarcophage »
リクビダートル
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Le sarcophage du réacteur de Tchernobyl sous la menace d'un effondrement
Vingt-sept ans après la catastrophe de Tchernobyl du 26 avril 1986, la plus grave de l'histoire du nucléaire, le réacteur numéro 4 de la centrale ukrainienne, située à 140 km de Kiev, fait naître de nouvelles inquiétudes.
Mardi 12 février, en début d'après-midi, une partie du toit et des murs en béton d'un bâtiment jouxtant le réacteur s'est effondrée. Laissant craindre une extension des dégâts au sarcophage construit dans l'urgence, en 1986, pour recouvrir les installations sinistrées. Et entraînant l'évacuation, par mesure de précaution, d'environ 80 salariés du consortium Novarka formé par Bouygues et Vinci, qui travaillent sur place à la construction d'une nouvelle enceinte de confinement.
Selon les informations et les photos fournies par l'autorité de régulation du nucléaire du pays (SNRIU), les structures sont éventrées sur environ 600 m2. D'après les autorités ukrainiennes, qui qualifient cet incident de "mineur", elles ont cédé sous le poids de la neige.
Le bâtiment endommagé est une salle de machines abritant les turbines du réacteur, dont il est distant de 50 mètres, indique la porte-parole de la centrale nucléaire, Maïa Roudenko. "Nous savions qu'il y avait un risque d'effondrement des constructions anciennes", ajoute-t-elle. La direction de la centrale assure que "les constructions en question ne constituent pas une partie substantielle de l'enceinte de confinement". Des mesures de radioactivité sur le site ne révéleraient "aucun changement de la situation radiologique". Le député Valeri Kaltchenko, vice-président de la commission parlementaire chargée de la liquidation des conséquences de la catastrophe de Tchernobyl, affirme lui aussi que "le niveau de radioactivité est normal".
Le bâtiment des turbines ne contient pas de matières radioactives, mais, comme l'ensemble des installations du site nucléaire, il est contaminé et des particules radioactives peuvent s'en échapper. Dans son rapport de 2011 sur "Tchernobyl, vingt-cinq ans après", l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN) soulignait : "Un écroulement du sarcophage aboutirait à la mise en suspension de poussières radioactives qui pourraient, de nouveau, contaminer le voisinage du site."
Directeur général adjoint de l'IRSN chargé de la sûreté nucléaire, Thierry Charles estime qu'à ce stade le danger est "une pollution radioactive locale". Mais, poursuit-il, le sarcophage s'appuie en partie sur le bâtiment endommagé, si bien que "l'autorité de contrôle ukrainienne devra surveiller l'impact des dégâts sur le reste du sarcophage". Le risque étant un "effet domino" qui provoquerait l'affaissement général de cette couverture de béton coiffant le réacteur où subsiste une très grande partie des 190 tonnes de combustible présentes lors de l'explosion de 1986.
"IMPOSSIBLE DE SAVOIR PRÉCISÉMENT CE QUI S'Y PASSE"
C'est aussi la crainte de Vladimir Tchouprov, de Greenpeace-Russie. "Quand bien même la radioactivité n'a pas bougé, cet incident est préoccupant, estime-t-il. Si des pans de murs s'écroulent dans la salle des turbines, rien ne garantit que le sarcophage construit en 1986 ne s'écroulera pas prochainement. Le délai d'exploitation du vieux sarcophage est dépassé et c'est justement pour cette raison qu'un nouveau sarcophage est en train d'être construit." Selon l'écologiste, la poussière radioactive accumulée dans les murs représente un danger de contamination à des dizaines de kilomètres à la ronde.
Un scénario qu'écarte la direction de la centrale. "Nous avons réalisé de 2004 à 2008 un gros projet de stabilisation du sarcophage existant, indique sa porte-parole. Tous les éléments instables ont été renforcés et, selon les conclusions d'experts, il tiendra au moins jusqu'en 2023."
Le sarcophage actuel a été édifié à la va-vite, dans les six mois qui ont suivi l'accident de Tchernobyl. Erigé sur des murs ayant résisté à l'explosion et sur les débris du réacteur, il s'est depuis fortement dégradé. Ouvert à la pluie et aux quatre vents, avec des brèches de plusieurs centaines de mètres carrés, il n'assure aucune étanchéité.
La construction d'une nouvelle chape de confinement, une arche de métal et de béton, de 257 mètres de longueur et de 108 mètres de hauteur, a commencé au printemps 2012. Elle devrait théoriquement être achevée fin 2015. C'est sur ce chantier, distant de 150 mètres du bâtiment des turbines effondré et sur lequel se relaient 2 000 employés, que les personnels de Bouygues et de Vinci ont été évacués.
Les travaux, indique-t-on chez Bouygues, resteront suspendus "en attendant que les autorités ukrainiennes nous garantissent que le reste de la toiture ne risque pas de s'effondrer à son tour".
Présidente de l'ONG Ligue écologique d'Ukraine, Tatiana Timochko estime que le dernier incident "prouve que la recherche de solutions aux problèmes de Tchernobyl ne fait pas partie des priorités". "Le gouvernement a décidé de créer un nouveau sarcophage, mais ça n'est pas encore fait, déplore-t-elle. L'effondrement du toit et des pans de murs secondaires montre que tout l'édifice est devenu fragile. Il faut renforcer la surveillance de la centrale et respecter strictement les règles techniques."
La ligue écologique d'Ukraine s'est adressée au président Viktor Ianoukovitch à ce propos. "Nous ne nous attendons pas à une réponse rapide, explique Tatiana Timochko. Malheureusement, la communication entre les officiels et les ONG laisse à désirer. L'opinion publique n'a pas assez d'informations sur Tchernobyl, si bien qu'il est impossible de savoir précisément ce qui s'y passe."
Marie Jégo (à Moscou) et Pierre Le Hir